Je sais à quel point vous êtes une femme de terrain, madame la ministre déléguée. Vous connaissez bien la problématique de l'insertion professionnelle. Je suis très attachée, moi aussi, au monde de l'insertion par l'activité économique. C'est la véritable réponse, me semble-t-il, pour des publics assez éloignés de l'emploi et des personnes en situation de fragilité ou de handicap.
Il a beaucoup été question d'insertion professionnelle, mais je voudrais également parler de l'insertion sociale. Il ne faut pas oublier que ces structures intègrent aussi des personnes très éloignées de l'emploi : certaines ne retrouveront peut-être jamais un emploi direct, mais elles sont de nouveau insérées et gardent un lien social. Je pense en particulier au travail réalisé dans les chantiers d'insertion.
Nous avons parlé des dispositifs mis en place par la majorité et par votre ministère. Que reste-t-il à faire ? Vers quoi pouvons-nous tendre pour améliorer la situation ?
Je fais mienne la question portant sur le « A » de RSA. Nous avons de réelles difficultés à comprendre pourquoi de nombreux bénéficiaires du RSA n'ont toujours pas de contrat d'insertion : c'est inadmissible. Le revenu minimum d'insertion, à l'origine, était un contrat d'insertion, comportant des droits et des devoirs. Ce principe est actuellement assez dévoyé.