Madame la ministre déléguée, je salue votre travail et la création du SPIE, dont l'utilité n'est plus à démontrer, alors que 1 million d'emplois ne sont pas pourvus et que le taux de chômage excède 7 % – rappelons que le plein emploi correspond à un taux de chômage de 5 %. Il faut aller chercher le public qui est éloigné de l'emploi depuis longtemps. Le SPIE est, à cet égard, un outil exceptionnel, qui participe de la collaboration territoriale.
Nous appelons de nos vœux un certain nombre de bonnes pratiques dans les territoires. Un événement national, à l'image d'un congrès, réunissant les départements candidats pour accueillir ce service public pourrait promouvoir ces pratiques. Je regrette que les parlementaires ne soient pas conviés à la table des discussions. Ces dispositifs nous échappent, à l'instar de la contractualisation relative au plan pauvreté. Nous sommes un peu les parents pauvres : nous ne pouvons pas accompagner l'application des mesures. Nous sommes un peu déracinés, d'autant qu'il n'y a plus de cumul des mandats ni de réserve parlementaire... Nous souhaiterions participer à la coconstruction des dispositifs.