L'État a accordé une aide substantielle aux entreprises pendant la crise, afin de limiter l'impact économique de la pandémie. Il aurait toutefois dû prévoir des contreparties, à l'image de ce qu'ont fait, par exemple, l'Espagne et le Portugal, et s'assurer que les entreprises ne tireraient pas prétexte de la crise pour licencier et délocaliser leur main-d'œuvre, tout en percevant les aides publiques. Pour que le « monde d'après » commence dès maintenant, il faudrait, à tout le moins, que les aides que consent votre Gouvernement respectent un cahier des charges écologique, que nous vous laissons établir par décret. Cela éviterait que des entreprises à l'activité non essentielle comme Amazon, dont l'existence même constitue un fardeau pour l'environnement, ne prospèrent aux frais de l'État.