À entendre certains, on a l'impression que, depuis 2017, tout s'est effondré, et que tout allait bien avant. Rappelons que nous venons de traverser une crise majeure, et que nous investissons dans des proportions jamais atteintes. Nous redonnons du sens aux métiers de la santé, en réinvestissant dans du matériel, en réformant la manière de décider, etc.
Lorsque j'étais interne à l'hôpital d'Ambert, dans le Puy-de-Dôme, j'ai pu prendre la mesure du manque d'attractivité dont souffraient certains territoires. La question est de savoir comment attirer, non seulement des médecins mais, plus largement, des habitants sur ces terres. C'est un problème global, que l'on ne peut résoudre d'un claquement de doigts. Aujourd'hui, il faut trois médecins pour remplacer un médecin partant à la retraite. Compte tenu de la démographie actuelle, il faut redonner du sens aux métiers et développer les pratiques avancées : c'est ce que nous faisons, et je crois que nous pouvons être fiers des réformes engagées.