La question est d'importance : trouve-t-on normal, décent, voire souhaitable de se faire de l'argent sur l'hébergement, l'accompagnement et le soin de nos aînés ? Considère-t-on qu'il s'agit d'un marché sur lequel on a le droit de spéculer et sur lequel les fonds de pension ont le droit de se servir ? Je fais partie de ceux qui estiment que non. C'est une question que nous devrions aborder frontalement et sérieusement, pour essayer de mettre en place un service public puissant d'accompagnement de la perte d'autonomie – même si l'on peut discuter des manières de procéder.