Vous voulez faire peser 22 milliards d'euros de cotisations sur les entreprises ; c'est progressif – encore que vous ne leur laissiez que jusqu'à 2024 pour s'adapter –, mais massif. Or il s'agit de prélèvements sur l'emploi, particulièrement sur celui qui est rémunéré au voisinage du SMIC. On pourrait certes considérer que ce sont autant de cotisations supplémentaires pour l'assurance maladie ; mais ce seraient surtout des allocations-chômage supplémentaires, alors que l'UNEDIC a été pleinement mise à contribution pour faire face à la crise, et cela impliquerait un éloignement durable de l'emploi pour les salariés les plus précaires.
Avis défavorable.