L'article 30 instaure un tarif plancher. Les disparités rappelées par la rapporteure montrent bien que l'effort était nécessaire. Le tarif minimal est désormais fixé à 22 euros – c'est un signe important envoyé aux acteurs du soin à domicile. Mieux payer et mieux former les gens permettrait de lutter contre la pénurie de personnels dans ce secteur.
Je souhaite appeler votre attention sur la répercussion de l'augmentation du tarif : si 80 % de la hausse profite à l'association gestionnaire et 20 % au salarié, ce sera un coup d'épée dans l'eau. Je le dis car j'ai pu constater dans mon territoire combien les situations étaient disparates selon les associations. Il faut une répartition équilibrée afin d'éviter que l'effort financier consenti par le Gouvernement ne soit détourné de son objectif, qui reste de mieux rémunérer les salariés – on ne comprendrait pas que cela finance une hausse des frais de gestion de l'association. C'est l'objet de cet amendement placé sous le signe de l'équité.