Monsieur le député, je connais votre attachement au site de Reichshoffen – croyez bien que je le partage – et à la préservation de l'emploi au sein d'Alstom. Permettez-moi toutefois une observation : la rupture de charge et les problèmes de commandes que vous évoquez n'ont absolument rien à voir avec la fusion entre Siemens et Alstom, car celle-ci n'a pas encore eu lieu et ces difficultés montrent bien, au contraire, qu'Alstom a besoin de se consolider avec un grand champion industriel allemand.
Pour ce qui est des sites, un engagement a été pris, dont je me porte garant, puisque je présiderai moi-même le comité national de suivi : aucun site industriel d'Alstom ne fermera après la fusion avec Siemens.
Ensuite, à nous de trouver les moyens de développer l'activité industrielle de chacun des sites. Sur le site de Reichshoffen, comme vous l'avez dit vous-même, il s'agit des trains d'intérêt régional. Il y a aujourd'hui des difficultés : nous allons les examiner et trouver des solutions. En ce qui concerne le site de Belfort, que vous avez cité, l'engagement pris est d'y réaliser le TGV du futur, pour garantir la possibilité d'une pleine charge dans les années qui viennent.
Je suis convaincu, je le répète, que la fusion entre Alstom et Siemens, qui permettra de constituer le deuxième géant industriel ferroviaire mondial, est la seule façon de résister à la concurrence chinoise.