Les formations en apprentissage souffraient d'un délaissement – en raison d'un manque de visibilité et de conceptions erronées – qui a été mis en lumière au début de cette législature.
Il s'agissait donc de simplifier l'accès à la formation, tant pour les apprentis que pour les employeurs. Il fallait une véritable révolution de la formation en apprentissage. Avec le transfert de cette mission des régions à l'État, la création de France compétences et le plan « 1 jeune, 1 solution », on observe d'ores et déjà une augmentation considérable du nombre de nouveaux contrats.
Néanmoins, cette politique volontariste et nécessaire est également associée au déficit de France compétences, dont la dette atteint aujourd'hui près de 2 milliards d'euros. Pourriez-vous nous rassurer sur la pérennité du dispositif ? Cette dette aura-t-elle des conséquences sur les centres de formation et d'apprentissage, notamment en ce qui concerne leur rénovation ?