C'est une vraie question. Sur les équipements, j'ai interrogé le ministre tout à l'heure. Le programme finance en effet des investissements du ministère dans un certain nombre d'infrastructures numériques. Il serait utile que la commission se penche plus précisément sur l'usage que nous faisons du numérique, la manière dont nous y recourons, les besoins de notre système de santé en la matière et la manière d'y répondre. La puissance publique a-t-elle une capacité propre à faire face ? Quels sont les opérateurs qui interviennent ? Le champ d'investigation est vaste, pour mieux comprendre où nous en sommes dans ces mutations.
Cela dit, votre véritable préoccupation touche surtout à l'accès au numérique et à la lutte contre l'illectronisme. Jacques Toubon, alors Défenseur des droits, avait déjà alerté sur le recul de l'accès aux droits qu'occasionne le recours au numérique. On ne peut pas se satisfaire de la situation, mais le numérique ne doit jamais remplacer l'humain. Cela suppose d'avoir une réflexion plus approfondie sur l'inclusion numérique, notamment dans le domaine de la santé.
Je soutiendrai donc cet amendement, avec toutes les précautions d'usage.