Depuis le début du quinquennat, nous avons fait le choix d'une société de compétences, avec l'ambition de qualifier nos jeunes et de les accompagner toujours mieux vers l'emploi et l'autonomie.
Dans le cadre du plan « 1 jeune, 1 solution » lancé à l'été 2020 pour atténuer l'impact de la crise sanitaire sur la situation des jeunes, de nombreux dispositifs ont été renforcés, améliorés, réactivés. Les missions locales ont été confortées dans leur rôle d'accompagnement vers l'emploi et l'autonomie. L'objectif est de trouver des solutions à tous les jeunes et de fluidifier et de sécuriser leurs parcours pour éviter qu'ils ne renoncent à entrer dans les dispositifs d'insertion.
Il reste beaucoup à faire, notamment pour repérer et aller chercher les fameux « invisibles ». Il faut mobiliser tous les acteurs sur le territoire pour cela. Nous avons travaillé à l'assouplissement des critères de la garantie jeunes, qui étaient liés au foyer fiscal des parents, et pour y rendre éligibles les jeunes qui ont des petits boulots. C'est chose faite. Des expérimentations sont menées un peu partout dans les territoires pour adapter la garantie jeunes aux différents profils. Et bien sûr nous développons les partenariats et les coopérations, pour rassembler tous les acteurs autour de l'architecte qu'est le conseiller en insertion des missions locales.
Plus de deux millions de jeunes sont soit entrés dans l'emploi, soit en cours de formation, soit accompagnés dans un parcours d'insertion. Je crois que nous avons suffisamment d'outils pour continuer à trouver des solutions pour tous les jeunes qui en ont besoin.