L'action 17 Protection et accompagnement des enfants, des jeunes et des familles vulnérables est dotée de 249,2 millions d'euros en 2022, soit une hausse de 2,9 millions par rapport à 2021.
Cette relative stabilité cache en réalité une reconfiguration des moyens alloués par l'État à la protection de l'enfance.
D'une part, les crédits alloués à la prise en charge et à l'évaluation des mineurs non accompagnés continuent de diminuer en 2022, principalement en raison du moindre nombre d'arrivées sur le territoire.
D'autre part, la montée en charge de la stratégie de prévention et de protection de l'enfance, du plan 1 000 premiers jours et du plan de lutte contre les violences faites aux enfants induit un engagement financier croissant de l'État pour accompagner les départements dans l'exercice de leur compétence de protection de l'enfance.
Depuis 2017, on peut ainsi constater une progression des crédits consacrés par l'État à la protection des enfants de l'ordre de 680 %, ce qui mérite d'être souligné.
Par ailleurs, tout ne vient pas du manque de moyens. Il ressort des auditions que j'ai menées un besoin essentiel de coopération et de coordination dans les territoires.
Je suis défavorable à votre amendement.