Isabelle Santiago, la première signataire de cet amendement, s'est longtemps occupée de ces sujets en tant qu'élue départementale. Elle a identifié beaucoup des difficultés que vous avez évoquées.
Vous avez dit qu'il y a fort à faire : nous proposons qu'on se donne les moyens de faire, au lieu d'en rester au diagnostic. On peut sans doute discuter des montants nécessaires, mais ce qui est certain, c'est qu'il ne s'agit pas que d'une question de méthode de travail entre les uns et les autres, même si je ne disconviens pas qu'il y a sans doute des progrès à faire en la matière.
Parmi les jeunes relevant de la politique de protection de l'enfance, un sur quatre devient, une fois majeur, sans‑abri. Franchement, quel échec ! J'entends que chacun en a bien conscience, mais fixons-nous l'objectif commun de remédier à cet échec.