Vous avez raison, monsieur Perrut, les députés de la commission des affaires sociales sont ceux qui siégeraient le plus volontiers au conseil d'administration d'une ARS – je ne suis pas sûre que le sujet intéresse les députés de la commission des affaires économiques, par exemple.
Par ailleurs, je ne veux pas contrarier notre rapporteur général, qui réalise un important travail lors de l'examen du projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS), mais je ne suis pas d'accord avec lui : nous n'avons pas un retour exhaustif de ce que nous votons. Sur le terrain, je m'aperçois souvent que ce que nous avons voté n'est que partiellement mis en œuvre, voire n'est pas mis en œuvre du tout ! On se demande parfois où passent les masses financières en question.
Il ne s'agit pas d'être des censeurs, mais de suivre attentivement l'application des mesures que nous votons à l'Assemblée et d'assurer une cohérence entre ces mesures et notre présence sur le terrain, parmi les élus locaux – j'y insiste.
Dès lors que j'accepte de préciser que les parlementaires désignés doivent être membres de la commission des affaires sociales et que les modalités de leur désignation ne soulèvent aucun problème, je ne vois aucune raison de s'opposer à cet amendement. Je suis prête à améliorer sa rédaction ; je le retire donc et le redéposerai en séance publique.