C'est effectivement une modification assez substantielle : nous allons ouvrir grand la porte à la marchandisation de la santé. Auparavant, l'ARS jouait un rôle de prescription et de régulation pour l'implantation de certains équipements, rôle parfois critiquable d'ailleurs – il y a quelques années, dans ma circonscription, un équipement a été attribué non pas à l'hôpital public mais à une clinique privée voisine, ce qui était à mes yeux discutable. Désormais, comment les choses vont-elles fonctionner ? Va-t-on dire aux élus locaux que, s'ils veulent eux aussi tel ou tel équipement, ils n'ont qu'à le payer ? Est-ce là la manière dont on discutera du schéma d'organisation de la santé dans les territoires ? Cela mérite tout de même que l'on y regarde d'un peu plus près !