Depuis le début de la pandémie, l'agence est mobilisée pour anticiper les conséquences de la covid‑19, notamment en contribuant à l'évaluation et à la surveillance des effets indésirables des vaccins pour que le rapport bénéfices/risques soit toujours favorable.
Elle s'est progressivement affirmée comme un acteur stratégique du renforcement de la sécurité sanitaire des médicaments et des produits de santé, chargé, au nom de l'État, d'informer, d'inspecter, d'évaluer et d'offrir un accès sécurisé.
Les missions de l'agence ont donc une résonance concrète et quotidienne dans la vie des citoyens. Je pense particulièrement, s'agissant de celles liées à la surveillance, à l'extension de l'obligation vaccinale pour les nourrissons depuis le 1er janvier 2018 ou au suivi de l'expérimentation prévue par la LFSS 2020 visant l'usage médical du cannabis.
Nous faisons face précisément à une véritable crise de confiance envers la parole institutionnelle, qu'elle vienne du politique ou de l'expert. L'épidémie de covid‑19 agit en ce sens comme un révélateur de l'impact désastreux des fake news et des théories complotistes pour notre projet de société, qui rendent nombre de nos concitoyens réticents à se faire vacciner ou prompts à remettre en cause l'efficacité de certains traitements pharmaceutiques pourtant confirmée de longue date. Ce sentiment grandissant de défiance doit nous inquiéter.
Or peu nombreux sont ceux de nos concitoyens qui connaissent l'existence de l'agence et son rôle pour garantir un accès à des produits de santé sûrs et efficaces.
Quelle sera donc votre action pour assurer une plus grande transparence et une meilleure accessibilité des travaux de l'agence ainsi que pour vulgariser l'information scientifique dont vous disposez et que vous produisez ?
Madame, le groupe La République en Marche est favorable à votre nomination.