Le COP de l'agence arrive à son terme dans deux ans. Si vous êtes nommée, vous devrez donc en négocier un autre. Quelles orientations vous paraissent les plus pertinentes ?
La crise de la covid‑19 a mis en évidence, notamment, le besoin très fort d'une coordination européenne approfondie en matière de médicaments. Quel regard portez-vous sur l'action de votre prédécesseure à cet égard ? Comment entendez-vous agir dans ce domaine ?
Lors de la crise sanitaire, beaucoup de fausses informations ont circulé sur les vaccins et toutes sortes de fantasmes sont apparus. Nous devons nous battre contre une réticence de plus en plus forte à croire dans les bienfaits de la science. Au-delà de ses missions de politique sanitaire, il revient à l'ANSM d'informer les patients, les professionnels de santé et la presse. Comment voyez-vous ce rôle et son évolution ? Cette dimension devient stratégique dans une période marquée par la défiance.
Enfin, la demande de participation des patients à la politique de santé à travers l'hôpital est de plus en plus forte, et elle est tout à fait légitime. De fait, les patients sont encore trop timidement représentés, si bien qu'ils ont parfois l'impression de gêner la bonne marche des services hospitaliers. Comment concevez-vous ce lien entre l'ANSM et les patients ?