Mes chers collègues, comme vous l'avez constaté, nous commençons 2022 comme nous avons commencé 2021, c'est-à-dire dans un contexte de crise sanitaire qui nous impose à tous une vigilance permanente. C'est la raison pour laquelle nous avons décidé d'organiser cette table ronde par visioconférence.
Malgré les contraintes avec lesquelles il nous faut composer, notre commission continuera de suivre au plus près l'évolution de la situation comme elle l'a toujours fait au cours de ces dernières semaines et de ces derniers mois.
Ainsi, le 15 décembre dernier, nous avons auditionné, conjointement avec la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République, le ministre des solidarités et de la santé pour faire le point sur les nombreux enjeux de la crise sanitaire. Dans les semaines qui viennent, nous nous réunirons encore afin d'aborder les problématiques très diverses soulevées par l'épidémie. Aujourd'hui, c'est l'actualité des variants successifs qui nous occupe et nous préoccupe.
Nous devons aussi tenter de prendre du recul et de la hauteur. C'est pourquoi, avec la présidente de la commission du développement durable et de l'aménagement du territoire, Laurence Maillart-Méhaignerie, j'avais saisi en septembre dernier l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques sur les interactions entre la qualité de l'air et le covid. Le président Cédric Villani nous a communiqué le rapport de l'Office le 22 décembre dernier ; j'invite chacun à se reporter à ce travail très intéressant et très complet.
Par ailleurs, si la vaccination reste plus que jamais la priorité, nous devons également ne pas perdre de vue la question des traitements, qu'ils soient préventifs ou curatifs. C'est pourquoi il m'a paru utile de réunir dès à présent une table ronde sur le sujet. Je remercie l'ensemble des intervenants, qui sont de grande qualité, d'avoir répondu favorablement à l'invitation de notre commission. Je sais que leur temps est précieux compte tenu de la charge qui est la leur dans cette période difficile.
Il en est d'ailleurs de même pour les parlementaires que nous sommes. Aussi, je tiens à excuser plusieurs de mes collègues qui sont actuellement dans l'hémicycle et suivront cette réunion sans pouvoir intervenir.