Intervention de Charlotte Parmentier-Lecocq

Réunion du mercredi 5 janvier 2022 à 16h00
Commission des affaires sociales

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharlotte Parmentier-Lecocq :

Nombre de mes collègues vous écoutent mais ne peuvent participer activement puisque nous sommes en train de discuter du passe vaccinal. Nous sommes donc dans ce contexte de recherche de toutes les solutions pour lutter contre la pandémie et le vaccin est notre arme forte, privilégiée et efficace mais elle ne peut évidemment pas être la seule.

Comme l'a dit le professeur Salomon, des personnes – pas beaucoup – ne peuvent parfois pas se faire vacciner pour des raisons d'intolérance au vaccin et, aussi, des personnes sont vulnérables malgré le vaccin et peuvent faire des formes graves. Pour les parlementaires, il est donc important d'avoir avec vous cet échange sur les traitements.

Je vous remercie de nous avoir dressé un panorama très vaste, très clair et très précis de toutes les solutions en cours de développement. Il nous donne beaucoup d'espoirs.

Je souhaite soulever le point particulier de la recherche et du développement. Vous avez évoqué le fait que la France a mis en place des accélérations de procédure pour pouvoir autoriser des traitements et les rendre accessibles sur le marché mais ma question porte plutôt sur les phases en amont de recherche et de développement.

Je suis membre du conseil d'administration de l'Institut Pasteur de Lille qui a évoqué d'importantes difficultés en termes de démarches administratives pour mener son expérimentation sur son propre traitement. Il indique que nous avons des lourdeurs administratives, plus fortes en France qu'ailleurs. C'est possible mais j'aimerais que nous échangions avec vous, d'abord sur ce que sont vraiment ces procédures.

Pourquoi aurions‑nous des différences avec d'autres pays européens ou les États‑Unis par exemple ? Comment trouver le bon équilibre entre sécurité sanitaire dans ces recherches et la nécessité de pousser l'innovation et le développement comme nous tenons à le faire ?

Cela fait partie des orientations du plan France Relance et de France 2030 que de chercher à développer et à innover dans la recherche médicale, particulièrement sur les traitements contre le covid dans l'immédiat. Il faut aussi garder notre souveraineté nationale sur cette question. Nous avons vraiment besoin de savoir comment améliorer la situation et peut‑être pourrez‑vous nous donner un éclairage spécifiquement sur la question de l'Institut Pasteur de Lille, si vous en connaissez les tenants et aboutissants.

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