Nous examinons ce matin le rapport d'évaluation de la loi du 5 septembre 2018 pour la liberté de choisir son avenir professionnel qui sera présenté par une équipe, parfaitement paritaire, de six rapporteurs au sein de laquelle les quatre principaux groupes de notre commission sont représentés : Catherine Fabre et Gérard Cherpion pour le titre Ier, consacré à la formation professionnelle et à l'alternance ; Sylvain Maillard et Joël Aviragnet pour le titre II, relatif à l'indemnisation du chômage et à l'accompagnement des demandeurs d'emploi ; Carole Grandjean et Michèle de Vaucouleurs, pour le titre III relatif à l'emploi, à l'entreprise inclusive et à l'égalité professionnelle entre les femmes et les hommes.
Il s'agit d'une loi de portée majeure qui a procédé à de profondes réformes à la fois en matière de formation professionnelle, de gouvernance, d'organisation des opérateurs, de financement mais aussi, et surtout, en matière d'apprentissage. Jamais, en effet, notre pays n'a compté autant d'apprentis. Elle comprenait également des mesures en matière d'emploi et d'indemnisation du chômage qui sont également évaluées dans ce rapport.
Même si la crise sanitaire a retardé la mise en œuvre de certaines de ces réformes, leur évaluation plus de trois ans après leur adoption semble particulièrement intéressante et utile pour l'ensemble des acteurs concernés ainsi que pour notre commission.
Les travaux de nos rapporteurs et nos débats sur ces questions revêtent une importance toute particulière. C'est pourquoi j'ai souhaité que nous nous réunissions dans les meilleures conditions, en présentiel et non en visioconférence, tout en veillant à tenir compte du contexte sanitaire, ce qui explique donc le choix de la salle Lamartine.