Vous l'avez dit, la situation n'est pas bonne. Il y avait des perspectives de retour à l'équilibre, mais le covid a précipité cette stratégie à terre, si je puis m'exprimer ainsi.
Quel a été exactement le coût de l'épidémie à l'hôpital ? Pouvez-vous nous donner un chiffre consolidé pour 2020 et 2021 ? Qu'en est-il en particulier pour la réanimation ? En parallèle, de quel montant les dépenses ont-elles été amoindries en raison des déprogrammations et des reports d'interventions ?
Dans la LFSS pour 2022, vous avez provisionné 5 milliards d'euros pour financer la stratégie de test et les vaccins. Ces prévisions ont été faites à l'automne, à un moment où la pandémie connaissait une chute. Au stade où nous en sommes, à quel niveau comptez-vous les réévaluer ? Pour nous éclairer, pouvez-vous nous indiquer quels ont été les coûts en la matière en 2020 et 2021 ?
Dans la LFSS pour 2021, nous avions voté des dispositions permettant la reprise d'un tiers de la dette des établissements hospitaliers et allongeant le délai pendant lequel ceux‑ci peuvent conclure à cette fin un contrat avec l'agence régionale de santé (ARS). Pouvez-vous faire un point d'étape sur le nombre de contrats signés ? À quel montant correspondent-ils sur les 13 milliards d'euros de reprise annoncés ?
Le « Ségur de la santé » a permis de revaloriser une grande majorité des professionnels de santé. À combien s'élèvent les sommes déjà engagées ? Qu'en sera-t-il pour le secteur médico-social en 2022 ?
Le président Éric Woerth vous a interrogés à l'instant sur la manière de renouer avec la stratégie de retour à l'équilibre. Quelles seraient les mesures efficientes ? Il est question de « grande sécu », de prévention... Avez-vous déjà une estimation de ce que devrait être l'effort pluriannuel ? Sur quoi le faire porter ? Il est nécessaire de revenir à l'équilibre, au cas où nous serions frappés par une autre pandémie.