J'approuve entièrement les propos de Mme Rixain. Nous pouvons faire confiance à la délégation et endosser ses conclusions qui sont le fruit d'un travail transpartisan.
Quant à la référence à la loi Veil, le texte a quasiment cinquante ans. Les contreparties qu'il comporte tiennent au contexte, bien plus compliqué alors. Pour que la loi soit adoptée, des concessions étaient nécessaires dans une société qui n'était sans doute pas tout à fait prête. Nous n'en sommes plus là. Les pays d'Europe qui reviennent sur les droits des femmes s'attaquent aussi à d'autres droits. C'est un chemin dangereux. En défendant les droits des femmes, nous défendons aussi une certaine vision de la démocratie et de la société.