Intervention de Albane Gaillot

Réunion du mercredi 2 février 2022 à 9h30
Commission des affaires sociales

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlbane Gaillot, rapporteure :

Le droit à l'avortement, c'est le droit des femmes à disposer de leur corps ; ce n'est pas le droit des médecins à disposer du corps des femmes et à décider du moment auquel ils pratiquent l'IVG.

Est-ce un acte traumatisant ? Une grossesse non désirée est traumatisante, un avortement bien pris en charge ne l'est pas – je peux en témoigner, d'autres femmes exprimeront sans doute un avis différent. Le traumatisme provient souvent d'un accompagnement défaillant du médecin qui fait naître un sentiment de danger et de fragilité. Nous devons réfléchir aux meilleurs moyens d'accompagner les femmes dans l'exercice de leur droit à l'avortement.

La clause de conscience générale s'applique. Comme l'a rappelé M. Touraine, le patient et le médecin sont liés par une relation de confiance. Il n'est pas question d'obliger un médecin à pratiquer un acte. Il pourra toujours invoquer la clause de conscience.

Afin d'améliorer l'effectivité du droit à l'avortement, il est indispensable de réintroduire la suppression de la double clause, laquelle constitue aujourd'hui un frein à l'accès à l'avortement en France.

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