Intervention de Jean-Christophe Romersi

Réunion du mercredi 2 février 2022 à 14h15
Commission des affaires sociales

Jean-Christophe Romersi, directeur général France du groupe Orpea :

Une question portait sur la place des familles dans nos résidences. Vous connaissez les conseils de la vie sociale, qui se réunissent au moins trois fois par an, les commissions d'animation et les commissions de restauration, elles aussi importantes. Quand une personne entre chez nous, nous demandons la réalisation d'un bilan d'intégration à la fin du premier mois pour faire le point avec le résident et/ou la famille, sur la façon dont il s'adapte à la vie dans l'établissement. Un entretien a lieu avec la direction et, pour la partie médicale, avec le psychologue et le médecin coordonnateur.

Nous déclarons les événements indésirables aux autorités. Nous recevons aussi des courriers de réclamation, qui donnent lieu à des rendez-vous et à des retours aussi exhaustifs que possible.

Les situations décrites dans le livre, si elles sont avérées, sont inacceptables, évidemment. M. Charrier a invoqué le devoir de réserve, que nous devons respecter. Il y a également le secret médical. Nous ne pouvons pas nous exprimer sur certains dossiers, qui ne peuvent être examinés et analysés que par les personnes compétentes. Si les faits décrits dans le livre devaient être avérés, nous les reconnaîtrions et en discuterions en toute transparence ; car ils seraient inacceptables.

Toutes les familles en éprouvant le besoin peuvent solliciter un rendez‑vous avec la direction de l'établissement. Ces entretiens sont mentionnés dans les dossiers administratifs.

Avant de passer la parole à M. Bertrand Desriaux, pour les questions de ressources humaines, je voudrais rappeler que nous avons versé en 2021 5,6 millions d'euros – soit 600 euros par salarié – dans le cadre de la prime exceptionnelle de pouvoir d'achat voulue par M. Macron. Outre les primes financées par l'État qui ont été versées aux salariés à l'issue de la première vague du covid, nous avons décidé d'attribuer, en fonction des mêmes critères – selon les départements, plus ou moins touchés –, des primes d'investissement, allant de 1 000 à 1 500 euros par personne – soit plus de 13 millions d'euros.

Après la première vague, nous avons mandaté un organisme indépendant pour mener une enquête auprès des familles et des résidents. Il s'agissait de connaître leur ressenti s'agissant des moyens humains et de communication déployés durant la crise. Nous avons également interrogé les salariés en juin 2020 pour savoir comment ils avaient vécu la crise sanitaire. Plusieurs enquêtes d'engagement ont été menées, par le cabinet Korn Ferry notamment ; l'une d'entre elles est en cours. Tout cela est très technique mais absolument nécessaire pour mesurer les choses d'une manière très précise – cela fait partie de nos obligations.

En ce qui concerne le nombre d'offres d'emploi publiées, les postes disponibles sont mis à jour régulièrement. Je ne crois pas que nous ayons augmenté le nombre de postes affichés sur notre site internet en lien avec la sortie du livre. Nous avons toujours des centaines de postes à pourvoir. Nous ferons, là aussi, toute la transparence : cela sera rendu public.

Je voudrais passer la parole à M. Bertand Desriaux pour les questions restantes.

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