Ma question porte sur l'étude PANTERE – contraction des trois mots « pandémie », « territoires » et « éthique » – que vous avez financée. La question éthique est une priorité, comme nous l'avons vu durant la première vague de la pandémie, lorsque l'isolement des personnes âgées a été vécu comme un drame par les résidents et leurs familles, mais aussi à travers la santé mentale et l'offre de santé mentale pour nombre de jeunes, ainsi qu'à travers l'offre de soins dans les territoires fragilisés. Par exemple, en Picardie, le nombre de spécialistes remontera mais avec une attractivité plutôt métropolitaine, aux dépens de ces territoires fragilisés.
Ce questionnement éthique est également important à l'heure du scandale du système managérial visiblement mis en œuvre dans le cadre de l'affaire Orpea, fondé sur un déni de l'objet du soin, c'est-à-dire de la personne vulnérable.
Cette notion de proximité, d'approche populationnelle est donc d'importance au cœur de notre société. Quelles analyses tirez-vous de cette étude PANTERE diligentée pour évaluer l'apport des cellules de soutien éthique ? Comment en assurer et en coordonner le déploiement ?