Madame la directrice générale, vous avez abordé dans la presse, ces derniers jours, la question de la place du secteur à but lucratif. C'est un débat qu'il faut avoir. J'observe qu'on laisse un peu entendre, d'une part, que le secteur à but non lucratif n'est pas si différent et, d'autre part, qu'on a besoin du secteur à but lucratif. Ajoutons à cela qu'il peut y avoir de la maltraitance institutionnelle partout – j'en conviens.
Le livre de Victor Castanet montre que le système actuel peut conduire à une sorte de dumping. Pouvez-vous affirmer qu'il n'y a pas de recours abusif aux contrats précaires dans votre groupe ? Avez-vous fait l'objet, en la matière, de procès-verbaux dressés par l'inspection du travail ? Le cas échéant, comment avez-vous réagi ? Par ailleurs, pouvez-vous dire qu'il n'existe pas dans votre groupe de rationnement du point de vue de l'alimentation ?
J'aimerais également vous interroger sur les objectifs qui vous sont fixés par vos actionnaires. Qui sont-ils et quelles sont leurs motivations ? Qu'est-ce qui vous permet de leur assurer un bon niveau de dividendes ? Cet argent ne serait-il pas plus utile dans les établissements ? Quelle est la marge que vous demandez à ces derniers de dégager selon leur typologie, si celle-ci existe ?
Avez-vous des projets de développement en matière d'accompagnement à domicile ? Plus généralement, quels sont vos objectifs stratégiques ? J'ai lu dans une lettre adressée à vos actionnaires, il y a quelques années, que vous vous félicitiez d'avoir une croissance organique. Quelles sont vos perspectives ?
J'en termine par le plan de rachat d'actions, de 50 millions d'euros, que vous venez de déclencher. Quel est votre objectif ?