Les deux niveaux français et européen doivent se combiner. Certes, nous ne saurions rien entreprendre sans l'Europe, notamment en matière de certification. En revanche, pour certains projets, notamment ceux qui touchent à l'intelligence économique, dans des domaines où nous pourrions avoir des concurrents européens, sur des sujets qui mettent en cause la continuité de l'État, une souveraineté numérique française demeure incontournable. Elle se traduit par exemple par la mention « Spécial France ».
Trop attendre de l'Europe constituerait un écueil. En dépit de l'énergie que déploie le commissaire européen au marché intérieur, M. Thierry Breton, il nous faut également promouvoir le changement à l'échelle nationale. L'un ne va pas sans l'autre.