Nous mettons ici le doigt sur une difficulté centrale du sujet de la confiance numérique. La propension de chaque « verticale », qu'il s'agisse des ministères ou des secteurs d'activité, consiste à traiter en interne les questions qui l'intéressent, en l'occurrence celle de la numérisation.
Introduire une part de transversalité, qu'elle soit interministérielle au niveau national, interétatique au plan européen, ou encore intersectorielle, s'avère assurément complexe à réaliser. Une solution homogène, applicable uniformément, relève de la gageure. Tout secteur, tout domaine, chaque verticale, comprend des spécificités. Nous ne pouvons les ignorer. Je laisse de côté les questions de chapelles et de prérogatives que chaque verticale aura tendance à défendre pour les conserver. Les sujets stratégiques imposent de les dépasser.
Il faut tendre à une certaine proportion de transversalité et chercher, du moins, à l'accroître. Sont positives les initiatives qui, d'une manière ou d'une autre, y contribuent. Celles de la DINUM comptent parmi leur nombre. L'équilibre reste à trouver entre transversalité, effort d'homogénéisation, d'une part, et personnalisation nécessaire à chacune des verticales, d'autre part.
Pour l'heure, nous constatons que l'ensemble des questions de sécurité et de confiance numériques se traitent d'une façon verticale.