Cette architecture d'approvisionnement de produits, dont l'UGAP constitue une interface privilégiée pour la commande publique, n'a-t-elle pas évolué pour vendre davantage des services que des produits ? J'entends ce matin des propos qui me ramènent vingt ans en arrière, à l'époque où je travaillais chez Infopoint. Le marché du logiciel a longtemps été considéré comme un marché de produits. Nous pouvons imaginer, s'agissant du Health Data Hub, que par convenance et par facilité, le ministère a choisi d'acheter des briques Microsoft. Mais lorsque l'on achète du software, en mode SaaS ou autre, cela revient à acheter une prestation de services. Nous évoluons aujourd'hui vers un système où les logiciels sont facturés à l'heure, par exemple – ce modèle n'existait pas il y a dix ans. À l'époque, notre consommation de logiciels reposait sur l'acquisition d'une licence qui permettait d'utiliser le produit sans en être propriétaire ; cela n'est plus le cas aujourd'hui. Le modèle d'approvisionnement en place aujourd'hui correspond-t-il toujours à la façon dont nous consommons le logiciel ? Je ne parle ici que des offres sur étagère. Le marché du logiciel a fortement évolué. Les référencements à l'UGAP sont-ils encore adaptés, alors que le marché évolue en permanence ?