Monsieur Mélenchon, je suis, pour une fois, tout à fait d'accord avec vous s'agissant des stages. Nous savons, en effet, très bien que le stage est un facteur de discrimination sociale. Tout le monde n'a pas dans ses relations, et c'est particulièrement vrai pour les plus jeunes, des personnes leur permettant d'en décrocher.
Pour répondre au voeu de Mme Pau-Langevin, il me semble que lorsque les élèves vont constituer leur dossier, toutes leurs actions seront inscrites dans le cadre réservé au parcours, qui maintenant débute au collège. Ainsi, ceux d'entre eux qui participent en tant qu'arbitre aux activités de l'Union nationale du sport scolaire, l'UNSS, ou qui siègent au sein des instances représentatives de leur établissement, verront ces éléments inscrits dans leur livret scolaire. Ceux-ci constitueront, lorsque leur dossier arrivera dans le supérieur, autant de plus-values. Ils seront, en définitive, reconnus.
Il ne sert donc à rien d'inscrire de tels critères dans la loi. Cela rigidifierait les choses là où le dispositif comporte, au contraire, de la souplesse et de la flexibilité qui vont permettre de valoriser toutes les actions en question, qu'elles aient lieu à l'école ou, pour certains de nos élèves, en dehors.