Intervention de Nadi Bou Hanna

Réunion du jeudi 21 janvier 2021 à 11h00
Mission d'information sur le thème « bâtir et promouvoir une souveraineté numérique nationale et européenne »

Nadi Bou Hanna, directeur interministériel du numérique :

. Je commencerai par vous présenter le système d'information et les actions numériques de l'État.

Le système d'information de l'État repose sur le principe de subsidiarité. Chaque ministre, appuyé par sa direction du numérique, en est responsable sur son périmètre. La direction interministérielle du numérique (DINUM), placée sous l'autorité de la ministre de la transformation et de la fonction publiques, Mme Amélie de Montchalin, assure la cohérence d'ensemble, le portage stratégique en matière de numérique ainsi que l'animation de cette équipe. Nous jouons donc un rôle de capitaine d'équipe. Nous intervenons auprès du gouvernement pour le conseiller, pour assurer une coordination fonctionnelle des directions du numérique, pour partager les bonnes pratiques et pour contrôler l'exécution des grands projets informatiques. Ma direction intervient également en soutien à l'innovation, en appui et en animation des acteurs de la GovTech. Enfin, la politique de la donnée est un axe de force très important de notre activité, qui conditionne la maturation des politiques publiques ; la DINUM apporte un appui aux administrations sur la gestion de ce trésor.

La DINUM assure également un rôle de création et d'exploitation de solutions. La résilience de l'État dans le domaine du numérique est directement portée par ma direction, avec l'appui des autres directions du numérique. Cette résilience repose sur le réseau interministériel de l'État, mais aussi sur la mise à disposition de solutions numériques pour assurer la continuité du service public, même quand les agents travaillent à distance.

La DINUM a lancé en 2019 un programme d'accélération de la transformation numérique de l'État, nommé Tech.gouv. Ce programme vise à développer la simplification et l'inclusion numérique, l'attractivité de l'État (notamment comme employeur des profils du numérique), ainsi qu'à renforcer les alliances avec la société civile et les acteurs industriels. Ce programme a récemment donné lieu à la mise en place d'un sac à dos numérique pour les agents publics afin d'assurer la continuité d'exercice de leurs missions, ainsi qu'à la création d'un lab GovTech, prenant la forme d'un guichet d'échanges entre les acteurs français et européens et les porteurs de projets au sein de l'État. Nous avons également travaillé sur le développement de l'identité numérique, notamment au travers du dispositif France Connect, qui contribue à créer une réelle souveraineté de l'État en la matière. Nous avons enfin mis sur pied l'observatoire de la dématérialisation.

Pour conclure, ma direction est en charge de piloter une partie du plan de relance. Cette enveloppe de 500 millions d'euros doit servir à soutenir les projets de l'État en s'appuyant autant que possible sur l'écosystème numérique français et européen.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Cette législature étant désormais achevée, les commentaires sont désactivés.
Vous pouvez commenter les travaux des nouveaux députés sur le NosDéputés.fr de la législature en cours.