Tout à fait. Il n'existe pas de jurisprudence aujourd'hui. Il y a le droit et l'utilisation du droit. Tout ce qui permettra d'éclairer les décideurs sera intéressant. Je pense que ce sujet dépasse les clients. Notre sondage est très clair. Les citoyens demandent de la transparence sur les sujets de santé. Il faut clarifier la législation en ces domaines.
Le cloud de confiance tel que nous le concevons est une des solutions pour la souveraineté, mais aussi pour répondre aux exigences éthiques. Il convient de continuer la pédagogie. Ces secteurs sont parfois un peu complexes. Les entreprises ne sont pas forcément des spécialistes. Il faut éclairer, faire de la pédagogie, ouvrir les boîtes noires lorsque cela est nécessaire. Les clients doivent utiliser l'arrêt Schrems II pour retrouver une capacité de choix, de liberté. Le cloud de confiance facilite l'innovation et la compétition. Ce n'est pas un cloud fermé. L'argument qui consiste à dire que ce que nous proposons bloquera l'économie est faux. Nous demandons une régulation équitable, qui permette d'éviter que certains acteurs préemptent les marchés. De plus, notre cloud garantit aux citoyens une protection des données qui est légitime, mais qui est minoritaire dans le monde. Le RGPD est une pratique européenne, et non mondiale. Dans certains pays, on observe une mutualisation forcenée de la donnée pour imposer, contrôler, voire réprimer.