Si nous avions publié un marché public, Microsoft y aurait répondu. On ne peut pas choisir de travailler avec un acteur français car on a envie de soutenir son développement industriel, si un autre acteur répond à notre demande, dispose de toutes les certifications requises et mène une activité sur le sol de l'Union européenne. On ne peut pas interdire à des acteurs internationaux de fournir des services. Si demain il existe une nouvelle certification, que Microsoft ne la vérifie pas et qu'OVH la vérifie, alors les choses seront différentes. À l'époque, si nous avions publié un marché, Microsoft l'aurait remporté. Il a même été proposé, pour apaiser le débat, de publier un marché a posteriori : c'est à nouveau Microsoft qui aurait été choisi et cela n'aurait fait que jeter de l'huile sur le feu. Il nous manque, collectivement, un benchmark du niveau de maturité des solutions de cloud françaises endossé par l'État. Il faudrait que ce benchmark soit conduit par le ministère de l'industrie ou bien par la DINUM. Cela nous permettrait d'attester collectivement du fait que des acteurs français sont très forts dans tel domaine, et plus faibles dans d'autres. Cela traduirait la réalité du terrain.