L'informatisation des données de santé crée un potentiel de transformation et d'innovation : nous pouvons utiliser ces données de santé pour engendrer de l'information et de nouvelles connaissances grâce à des méthodes en plein développement, comme les fouilles de données et l'intelligence artificielle.
Les cliniciens et les acteurs de l'écosystème identifient plusieurs champs d'usages de ces données. Tout d'abord, ces données sont utiles pour soutenir la recherche biomédicale. Elles peuvent servir, par exemple, à identifier de nouveaux traitements ou de nouveaux biomarqueurs, à soutenir la recherche clinique par la réalisation d'études de faisabilité ou encore d'études populationnelles dans le champ de l'épidémiologie.
Ces données servent également la prise de décision, puisqu'elles fournissent des outils d'aides à la prescription ou à l'interprétation des examens biologiques. Elles permettent ainsi de mettre au point des outils qui vont aider le clinicien dans la prise en charge des patients.
Ces données alimentent également le champ de la vigilance et de la veille sanitaire. Au-delà de la veille sanitaire lors des épisodes épidémiques, les données permettent d'évaluer les traitements en vie réelle et de documenter leurs effets indésirables. Elles contribuent également à la matériovigilance, c'est-à-dire à la surveillance des dispositifs médicaux en vie réelle. L'usage de données massives en vie réelle est une source d'information extrêmement riche.
Enfin, les données contribuent au pilotage du système de santé. L'accès à des données transversales permet de mieux appréhender les parcours de santé de nos concitoyens et d'adapter le système en fonction des contraintes. Tous ces domaines sont extrêmement importants et peuvent bénéficier des données massives.