Il existe une dimension historique aux choix opérés. Mais au-delà de cela, nous avons conduit des choix stratégiques parfaitement assumés. En premier lieu, nous avons fait le choix d'un dispositif qui nous permet de maîtriser la donnée de bout en bout, pour des raisons d'éthique et d'acceptation par les patients et les communautés médicales. Nous avons également fait le choix de garder un lien très fort avec le terrain, les investigateurs et les cliniciens. Ce lien garantit que les données seront de qualité, aussi bien dans leur collecte que dans leur traitement.
Les choix techniques et d'organisation sont donc assis sur ces convictions. Nous appliquons ainsi un principe de subsidiarité : les centres font localement tout ce qui leur est possible de faire. Tous les projets n'ont pas vocation à être portés à l'échelon interrégional. Mais dès lors que nous identifions un intérêt à massifier, nous utilisons l'infrastructure commune.
Nous avons discuté de la création d'un entrepôt mutualisé. Nous avons jugé qu'un entrepôt mutualisé n'apporterait pas de plus-value particulière pour le moment et dans le contexte actuel. Ce dispositif est en effet extrêmement complexe et pourrait poser des questions de sécurisation. Nous avons conclu que nous pouvions travailler très efficacement et répondre à nos objectifs avec le modèle des plateformes locales.