La qualité de données passera nécessairement par la localité, et donc les hôpitaux, peut-être même le cabinet du médecin généraliste. Si on veut faire des traitements de données de qualité, on est obligés d'être très proches du contexte de recueil des données et de comprendre comment les informations sont saisies. Parfois, les systèmes d'information sont tellement mal faits que le médecin entre la donnée où il peut dans son système, mais elle n'est pas forcément au bon endroit. Nous avons donc besoin d'être très proches des chercheurs qui veulent avoir accès aux données. Nous devons savoir à quoi ils ont besoin d'avoir accès. Le chercheur pourra se diriger vers les soignants, à l'endroit où les données sont stockées, regarder sous quel format elles le sont et poser des questions. C'est ce dialogue local, au plus proche de la recherche, des patients et des soignants, qui permettra d'atteindre une recherche de qualité. Il est indispensable que les données soient qualifiées – et 80 % du travail consistant précisément à la qualification des données. En effet, le fait d'envoyer des données brutes en dehors du lieu de production serait tout de suite beaucoup moins pertinent.