Les DSI ne disposent pas de moyens financiers suffisamment importants pour répondre aux besoins. Elles peinent à obtenir des ingénieurs de qualité en quantité suffisante. La difficulté est en partie liée à cette situation, et c'est typiquement ce que le logiciel open source peut faire et peut apporter. L'État – et il s'agit peut-être de l'une des prochaines missions de la DINUM – devra, dans un premier temps, recenser les logiciels existants, mettre en avant un catalogue de logiciels et s'appliquer à « mettre de la glu » entre ces différentes briques logicielles. Cela permettra ensuite de proposer des briques, unifiées dans un tout cohérent, aux hôpitaux et aux professionnels de santé. Ces derniers pourront aider localement à l'installation des logiciels, qui peuvent être certifiés. Le fait d'initier une gouvernance qui fournit du code et du logiciel libre – pour le secteur public, en l'occurrence – semble être une très bonne idée. C'est aussi reprendre ce que pourrait faire Framasoft et ce qui est partiellement fait par l'État, avec son ébauche d'annuaire. Il faut renforcer ces actions, créer des forges logicielles et embaucher des développeurs qui créent des logiciels prêts à être utilisés directement dans les hôpitaux. Ce travail est tout à fait nécessaire. Notre association s'efforce d'œuvrer dans cette direction afin de pallier le manque que nous observons sur ce terrain. Nous essayons ainsi de « mettre de la glu » entre plusieurs logiciels et de les proposer aux professionnels de santé.