En premier lieu, la filière France Data Center ne s'appelle pas Paris Data Center, parce que nous y disposons d'acteurs présents sur l'ensemble du territoire (à Metz, Toulouse, Marseille, Lyon, etc.). Nous pensons donc fortement que l'avenir du data center en France impliquera bien toutes les régions, de Lille à Marseille. Ce point est donc parfaitement partagé.
En deuxième lieu, il faut bien comprendre que la production de données est en pleine « explosion ». En 2020, la Terre a produit en une année autant de données qu'elle l'avait fait au total jusqu'en 2020. Nous produisons et nous échangeons donc de plus en plus de données. Les data centers résultent alors de nos usages numériques. Plus nous produisons, plus nous avons besoin de stockage, donc de data centers. C'est ce que nous observons. Le développement des data centers est très important dans le monde, en Europe et en France, mais France Data Center pense que la France peut faire davantage. Elle dispose d'atouts magnifiques, mais présente aussi des freins, que j'ai évoqués. De plus, les data centers sont trop souvent mal compris, et ainsi perçus comme des actifs se contentant de rejeter de la chaleur non consommée dans l'atmosphère. Ils sont bien plus que cela. Un travail pédagogique important est à effectuer à cet égard, non pas tant auprès des citoyens qu'auprès du gouvernement, de l'administration et des élus, pour expliquer à quoi servent les data centers et pourquoi il est important d'en posséder. À condition de réaliser ce travail et de lever ces freins, les data centers ont de l'avenir partout en France.