Lorsque vous avez reçu la directrice du Health-Data Hub, elle vous a expliqué les raisons de ses choix opérationnels. Il nous semble essentiel de trouver un équilibre entre, d'une part, la nécessité (totalement reconnue par la CNAM) de pouvoir utiliser plus largement et plus rapidement les données, dans l'intérêt de la santé de la population et de la recherche, et, d'autre part, les impératifs de sécurité des données (que la CNAM garantit depuis longtemps) et de maîtrise des usages. Cette maîtrise constitue en effet une priorité de très haut niveau pour la CNAM, en tant que responsable du traitement du SNDS et de la constitution de la base principale.
Lorsque la CNAM a construit le SNIIRAM et établi ses propres choix d'organisation à cette fin, la question du cloud ne se posait pas. Dès lors qu'elle a retenu le principe d'une architecture propriétaire, elle n'a pas été conduite à s'interroger, comme le Health Data Hub, sur la question du cloud, d'autant plus qu'il paraissait naturel de conserver cette architecture pour des données issues très largement des processus de gestion interne de l'assurance maladie.