La conséquence de principe de cet arrêt est que la décision d'adéquation ne peut plus servir de fondement juridique pour le transfert de données à caractère personnel. Nécessairement, un autre fondement juridique doit être retenu pour procéder à ce transfert. Puisque la décision d'adéquation est invalidée, des fondements juridiques doivent présenter des garanties appropriées permettant de compenser la différence de niveau de protection. Il est ainsi admis qu'un transfert peut intervenir vers un pays tiers dans l'hypothèse où des mesures complémentaires sont adoptées. Le chiffrement des données constitue un exemple de mesure complémentaire pouvant être adoptée pour assurer une protection des données à caractère personnel de niveau équivalent. D'autres moyens existent, comme une pseudonymisation ou à une anonymisation des données. Si des mesures complémentaires peuvent être adoptées pour compenser la différence de niveau de protection, encore faut-il que ces mesures soient effectives. Le chiffrement des données est un moyen intéressant pour lever l'obstacle au transfert des données.