C'est à ce titre que les adhérents du Cigref estiment qu'une partie significative de leurs données nécessitent des outils de confiance pour être hébergées et traitées dans le cloud. Ce ne sont pas uniquement des données personnelles, mais des données de toutes natures, stratégiques, financières, commerciales, contractuelles ou relevant de la propriété intellectuelle, de la recherche et développement.
Ces offres d'hébergement ne sont malheureusement aujourd'hui pas disponibles sur le marché. C'est pourquoi nous faisons la promotion du cloud de confiance auprès des pouvoirs publics, de nos partenaires européens et de l'Union européenne, dans le cadre de GAIA-X. Nous avons la conviction que le cloud ne constitue plus une technologie parmi d'autres, mais la technologie qui commande toutes les autres.
Les autres technologies, qu'il s'agisse du edge computing dont la Commission européenne parle beaucoup, de la 5G, de la 6G, de l'intelligence artificielle ou le quantum computing, se développeront de toute façon sur le cloud et ce dernier les commande.
Si la France et l'Europe veulent restaurer une forme de souveraineté, il faut commencer par se doter des fondements de ce qu'est le numérique : des processeurs souverains et un cloud souverain.