La numérisation des entreprises s'est considérablement accélérée ces dernières années. Il est difficile de dire, dans l'absolu, si nous sommes au même niveau que d'autres. Dans certains domaines, je pense que nous sommes plus avancés que d'autres et, dans d'autres domaines, cela dépend des entreprises. Certaines ont pris du retard mais, de façon générale, la numérisation des entreprises progresse. D'ailleurs, le Cigref accompagne ses adhérents, depuis plusieurs années, dans une numérisation rapide de leur activité.
La numérisation des activités tertiaires est très avancée chez les adhérents du Cigref. Nous nous situons maintenant dans une vague de rapprochement entre les technologies de l'information et l'informatique industrielle, qui était auparavant plutôt réservée à des systèmes propriétaires, à des systèmes dédiés. Nous assistons à une convergence et à une numérisation des activités industrielles sensibles.
Cette numérisation de tous les secteurs d'activité de nos entreprises et de nos administrations, y compris les activités sensibles, pose la question de la cybersécurisation de ces activités et de la résilience de nos économies.
Nous ne sommes pas en retard, loin s'en faut. Par exemple, en matière de déploiement des comptages communicants, nous sommes plutôt en avance.