Il est certain qu'un des éléments de fragilité de nos adhérents provient de leurs relations avec l'ensemble des acteurs qui les entourent, notamment leurs prestataires ou fournisseurs qui n'ont pas forcément le même niveau de sécurisation. C'est une évidence.
Au Cigref, nous considérons que nous avons une responsabilité, y compris dans les clauses contractuelles que nous mettons en place dans nos conditions générales d'achat, pour aider à hausser le niveau de sécurisation de l'ensemble du paysage autour de nous.
Les adhérents du Cigref commencent malgré tout par essayer de se soigner eux-mêmes : l'effort consenti ces dernières années, notamment en matière budgétaire, a été essentiellement concentré sur les systèmes d'information internes. Maintenant, petit à petit, nous étendons le champ des prérogatives, en particulier au travers de nos relations contractuelles.
Pour autant, vous avez raison. Le fait que la sécurisation de l'ensemble de l'écosystème soit liée à la sécurisation des maillons les plus faibles constitue l'un des facteurs de risques majeurs en matière de cybersécurité.