Je ne peux pas vous laisser dire cela. Le partenariat est suffisamment confidentiel pour que je n'en divulgue pas les détails. Il a été exemplaire, après un début difficile. Tout le monde est « tombé » sur le choix de la solution américaine, « Palantir agent de la CIA », début 2016, notamment toutes les entreprises françaises qui, à l'époque, en échange d'une somme de l'ordre de 500 millions d'euros, étaient prêtes à développer, en trois ans, un logiciel pour le compte de la DGSI. Ainsi, pendant trois ans, nous ne faisions rien, nous ne luttions pas efficacement contre le terrorisme. Or, trois ans après, il n'y a toujours pas de solution disponible et notre contrat, lui, a été prolongé pour au moins trois ans. Prendre ce contrat juste pour ses propres intérêts, à coups d'argent public, pour essayer de développer une solution nationale qui ne marche toujours pas, six ans après, je considère que c'est agir contre la souveraineté de la France.