Je vous rejoins : le risque de dérive existe. C'est à la loi coréenne de s'appliquer en Corée du Sud. Je pense d'ailleurs qu'elle est une démocratie qui n'a rien à apprendre de la France. Peut-être que, dans le cas présent, sur lequel Palantir ne travaille pas, la loi a été violée. Il faut des garde-fous et des contrôleurs. Pour moi, c'est cela l'objectif principal de cette souveraineté. Ces plateformes logicielles, ces solutions numériques sont fantastiques, offrent des services que personne d'autre ne peut offrir, mais si les règles de déontologie, d'éthique, de protection des données personnelles ne sont pas respectées, il faut être capable de le vérifier et d'arrêter les dérives.
Par ailleurs, faire référence à la première bombe atomique est peut-être un peu excessif pour dire que les États-Unis ne sont pas une démocratie.