Je suis conscient que ce n'est pas en une heure et demie de débat que je vais vous convaincre que nos solutions sont transparentes, traçables, auditables. Cela doit être fait par des experts indépendants de Palantir. Je vous ai tout de même fourni quelques pistes qui montrent que nous sommes conscients des limites de l'usage du numérique et des risques, que nous avons intégré des garde-fous en interne, dans le design. Depuis douze ans, nous avons une équipe, Privacy and Civil Liberties, sur les libertés civiles et privées. Elle est constituée d'ingénieurs, de philosophes, de juristes qui guident les ingénieurs dans le développement des plateformes pour que celles-ci soient robustes à des usages malveillants.
Je vous rappelle également que les données de santé, notamment les données personnelles, n'arrivent pas à la connaissance de Palantir. L'inverse serait inadmissible. Vous pouvez vérifier auprès de vos collègues britanniques qui ont dû regarder le contrat britannique. Nous n'en avons ni l'intérêt ni l'usage. La force d'une société comme Palantir est que l'on peut lui faire confiance. Dès lors qu'il y aurait, non pas des suspicions, mais une réalité de fuite de données, cela tuerait purement et simplement notre modèle de business.