On ne peut se satisfaire de la présence du comité d'éthique. Je précise tout de même que les chercheurs sont rémunérés pour y siéger. Je tiens cette information de l'une des personnes que j'avais interviewées lors de mon enquête sur Palantir, en 2017, à une époque où l'entreprise était encore un peu « sous le radar ».
S'agissant des données de santé, je n'ai pas parlé de « siphonnage ». Je n'ai pas eu besoin de cette audition pour savoir qu'effectivement, vous n'aviez pas accès aux données en tant que telles. En revanche, des questions se posent. Le partenariat signé avec le National Health Service (NHS) au Royaume-Uni fait l'objet d'une plainte d'ONG, qui veulent connaître les conditions d'attribution de ce marché. La question de la transparence et de l'opacité est quand même un point qui mérite d'être soulevé.