En tant que membre du conseil d'administration de l'Agence pour l'enseignement français à l'étranger, j'ai été sensibilisée à la situation des candidats préparant le baccalauréat français dans un centre d'examen à l'étranger relativement à la nouvelle plate-forme. Je me félicite que nos échanges aient abouti à un amendement qui les prenne en compte.
Afin de parfaire le champ d'application de la mesure, et en accord avec mes collègues représentant les Français de l'étranger, je vous propose donc ce sous-amendement. Le système APB, en effet, n'opérait aucune distinction de nationalité entre les candidats. Parmi les candidats qui préparent le baccalauréat à l'étranger, notons-le, 45 % sont ressortissants d'un pays situé hors de l'Union européenne. L'an dernier, ils représentaient plus de 5 000 élèves.
Nous devons avoir à l'esprit que la plupart des familles étrangères concernées ont engagé un projet de scolarité dans notre système éducatif bien avant le secondaire. Il ne serait pas pensable de les laisser sur le bord de la route après le baccalauréat. Ce sous-amendement tend donc à inclure les candidats ressortissants de pays tiers, au même titre que les candidats français ou européens, issus des lycées français de l'étranger. Nous demandons que ces candidats soient assimilés à ceux qui résident dans l'académie où est implantée la formation visée, pour leur donner les mêmes chances d'admission.
Cette mesure, qui enrichirait l'amendement de ma collègue, contribuerait au rayonnement de la France et, surtout, de son système éducatif.