Différentes étapes devront être franchies, mais il faudra un peu plus d'un an pour mettre en place la première brique de ce système d'identité numérique. Une partie est déjà disponible chez FranceConnect, qui doit généraliser certains éléments tels que l'accès à DOCVERIF. Ce système permet de valider un certain nombre d'informations auprès de l'État, par exemple pour vérifier qu'un document existe bel et bien ou qu'il est toujours en cours de validité. À l'heure actuelle, ces informations ne sont pas encore totalement généralisées dans le modèle.
Le seul fait de disposer d'une puce dans les documents permettra de débloquer un certain nombre d'usages en ligne, car ces puces demeurent des éléments extrêmement sécurisés. Elles sont par exemple utilisées dans les passeports pour passer les frontières. Elles permettent également de disposer d'une authentification de niveau élevé auprès des différents fournisseurs de services. À ce sujet, le Règlement européen considère la puce comme l'élément ultime qui permettra de procéder à l'authentification d'un document puis à l'identification d'une personne. Ce dispositif vérifiera notamment que la photo présente à l'intérieur de la puce correspond réellement à la personne en question. Plusieurs méthodes permettront d'y parvenir. L'ANSSI envisage de placer un humain de l'autre côté de la vidéo, mais il est également possible d'utiliser un système automatique. Quoi qu'il en soit, les deux approches devront être complémentaires.