Je ne souhaite pas que le débat se cristallise sur la biométrie, qui est un moyen d'authentification présentant trois niveaux de sécurité, la puce correspondant probablement au plus élevé.
La question du niveau de maturité de la biométrie se pose, et pas seulement à l'échelle de la France. À l'heure actuelle, l'état de l'art montre que les algorithmes de biométrie ont environ une chance sur un million de confondre une personne avec une autre. De plus, la probabilité que le système échoue à identifier une personne donnée a été estimée à moins de 1 %. Le niveau de maturité de la technologie s'avère donc très bon.
Il convient désormais de nous demander comment nous souhaitons utiliser la biométrie dans le parcours client et dans notre vie de tous les jours en tant que citoyens, plutôt que de lutter contre elle. À condition de nous en donner les moyens, nous devons absolument nous équiper car nous sommes en train de perdre notre avance au profit d'autres acteurs.